lardu

⇒LARDU, subst. masc.

Argot

A. — Commissariat de police. Marrons sur le tas en train de déboucler une bijouterie, Frédo et Gégé s'étaient retrouvés au lardu vite-fait (LE BRETON 1960).

B. — Commissaire de police. Ce lardu avait truffé le quartier d'indics (Pt Simonin ill., 1957, p. 162).

Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1951 (Langage des voyous d'apr. ESN.). Apocope de lart-du-quart, argot de type largonji avec infixe de quart « commissaire », issu de quart-d'œil p. ell. (ESN.).

lardu [laʀdy] n. m.

ÉTYM. 1951, in Esnault; de quart « commissariat », en largonji, donnant larduquart, puis lardu, var. nardu.

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♦ Argot.

1 Commissariat. || Se retrouver au lardu.

2 Commissaire de police. || « C'était le lardu de la volante qui dirigeait le coup de serviette (descente de police) dans les boîtes de Montmartre cette nuit-là » (A. Le Breton, Langue verte et noirs desseins).

3 N. m. pl. || Lardus : policiers. ⇒ Poulet.

0 Je ne doute pas de votre maîtrise, au volant ni ailleurs, mais je ne veux en aucun cas vous mouiller dans cette salade. Lorsque les lardus se pointeront chez vous (…)

A. Sarrazin, la Cavale, p. 177.

Encyclopédie Universelle. 2012.